Le peintre et novembre(1/11/2007)
Haroun Hamid - Les passe montagnes, Huile sur toile, 97x162. coll Musée National des Beaux-Arts d'Alger
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, dans les colonies de l’Afrique française comme ailleurs, les humiliations et les injustices font peu à peu place aux luttes de libération nationale. Les mouvements politiques indépendantistes émergent aux quatre coins de l’empire. La France sombre alors dans la schizophrénie, exaltant les héros de sa libération de l’horreur du nazisme d’une part, et réprimant d’autre part dans une singulière violence l’émancipation de ses colonies. En Algérie, au Maroc, à Madagascar et en Afrique occidentale, les victimes de la répression se comptent par centaines de milliers. Pourtant, rien n’arrête la marche de ces pays vers l’indépendance. Mise en difficulté en Indochine et ensablée dans le conflit algérien (1954-1962), la France gaulliste est contrainte de négocier la décolonisation de son empire africain. En 56, la Tunisie et le Maroc sont indépendants, tout comme la Guinée en 58 et le reste de l’Afrique sub-saharienne en 1960.lire : http://www.ihecs.be/focus/decolonisation/DecolonisationAfriqueFran%E7aise.htmRETROSPECTIVE : Novembre 54 vu par les peintres Novembre 54 vu par les peintres est une retrospective d'une exposition organisée , au palais de la culture d'Alger en Novembre 1996 à l’occasion de la commémoration du 42ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée de libération nationale (1er Novembre 1954 – 5 juillet 1962), par le ministrere de la communication et de la culture.
Le peintre et novembreEn dépit des difficultés qu’il traverse, la Renaissance que vit notre pays aujourd’hui, est un stimulant important pour son essor culturel, tant dans le développement des consciences, que dans celui de la pensée et de la préservation du patrimoine de la nation et de sa personnalité ; miroir de sa civilisation, il reflète ses capacités créatrices ; composante de l’histoire culturelle de l’homme, il constitue un témoignage du degré atteint par son génie et de son expérience quelqu’en soit les aspects. Nous avons aujourd’hui le plaisir de vous présenter l’exposition « Novembre 54 vu par les peintres », organisée à l’occasion de la commémoration du 42ème anniversaire du déclenchement de la noble lutte de libération. Dans ce cadre, l’art plastique siège harmonieusement aux côtés de l’histoire de la civilisation ; rien d’étonnant à ce que les artistes-peintres, constructeurs actifs de leur société dans toute ses dimensions, soient fidèles à cet illustre rendez-vous, profond moment de recueillement commémoratif du glorieux passé de notre nation.
Ce qu’a livré autrefois le peintre algérien, son implication dans la révolution, sont les meilleures preuves de son engagement face aux évènements qu’a vécu la nation. Ce que présente aujourd’hui le peintre est le meilleure témoignage de son adhésion à tous les aspects de la Renaissance que connaît notre pays. Puisant aux racines profondes de notre histoire et à la gloire passée de notre peuple, l’artiste algérien assista aux premières loges, à la préparation de la révolution politique et militaire, dans un puissant élan. De la fin du siècle dernier au déclenchement de la guerre de libération, l’expression artistique constituera une des armes les plus fortes au service de l’élite nationale grâce à ce mouvement artistique, une série d’artistes tels Mohamed Racim, Omar Racim, Ranem Mohamed, Haminoumna Mohamed, fut mise en évidence. Le peintre commença par mettre en relief dans ses œuvres, décorations et miniatures, versets et commandements de la religion sacrée. On citera à ce propos : « Nasr min Allah oua fathoun qarib ». Le déclenchement de la guerre de libération a donné naissance à une génération d’artistes qui ont ancré les repères de l’identité nationale en utilisant les traditions et coutumes du pays, démarquant par cette symbolique la culture nationale de la culture coloniale. Ce qui caractérisa la période de la lutte armée, et de la guerre de libération dans son ensemble, c’est le rôle que jouèrent, dans le domaine artistique, les peintres, en représentant l’oppression, la violence, la misère, l’emprisonnement, l’analphabétisation que vécut le peuple. Ainsi les expositions qui eurent lieu soit en Algérie, soit à l’étranger, servirent de lettre d’introduction à une nation qui subit la triste oppression de la colonisation. Face à la grandeur de la révolution, leçon qui éveilla les peuples asiatiques et africains, les plus grands peintres dans le monde, s’allièrent, les expositions se multiplièrent en différentes occasions et dans plusieurs capitales de pays amis ; l’artiste algérien fut honoré à plus d’une occasion. Durant la guerre de libération, nombre d’artistes ont laissé des traces de leur participation spontanée à la lutte ; citons parmi eux ceux qui ont vécu dans le maquis, Farès Boukhatem, Mohamed Abdelkader ; Myriam Ben, Yalaoi El Hadj, Ali Gueddouchi, Chérifi Abderahmane, Birouk Abdellah. D’autres ont fait la révolution matière à inspiration, qu’ils évoquèrent de différentes façons, dans des tableaux fort et expressifs. A l’indépendance, les artistes s’exprimèrent spontanément ; au lendemain du combat amer, toute la production artistique vibra de sensibilité. Tout ce que produisit l’artiste débordait de sincérité. Des groupes d’artistes émergèrent, tels le « groupe d’avant-garde révolutionnaire » au sein de l’UNAP, qui utilisa différents moyens pour illustrer les repères révolutionnaires : naïveté, réalisme, abstraction éclatèrent sous le pinceau de l’artiste. Nombreux sont les noms qui nous reviennent en mémoire, noms de ceux qui, des années durant, s’adonnèrent à ce labeur : Bellounis Bachir, Khalfaoui, Bourdine Moussa, Mohamed Seghir, Mehdi Lezoum, Ibrahim Merdoukh, Abdelhamid Arroussi, Hioun Salah, Ouamane Tahar, Hankour Mohamed, Hocine iani, Ammar Allalouche et Mohamed Houfani, Sahraoui Abou Bakr et Adjaout Mustapha et bien d’autres encore : l’art a pénétré la campagne et la montagne et les pinceaux ont peint en hommage à Novembre et à l’histoire. Cette exposition illustre ce que nous avons évoqué. Nous prions Dieu pour qu’elle annonce une nouvelle étape dans la vie de nos artistes conscients de leur temps et de ses exigences ; il leur faudra parcourir les étapes de notre Renaissance et faire en sorte que notre nation retrouve sa grandeur et sa prospérité et donne une place méritée à notre culture. ARROUSSI Abdelhamid Commissaire de l’Exposition, Secrétaire Général de l’Union Nationale des Arts CulturelsAbdoun Hamid - FrémissementAzzoune Abderrahmane - Ligne MoriceArroussi Abdelhamid - Les ombres des absents
Belbahar Souhila - premiers cris, premières rafales
Belounis Bachir, CompositionBoukerche Mohamed - ScultptureBen Myriam - Le chant de ceux qui ne sont pas revenus
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerCherifi Abderrahmane - Début de la finChegrane Noureddine - AurassiennesDemagh Mohamed - NapalmEl Kechai Mohamed - Mouvement NationalFares Boukhatem - l'ALN en zone libérés
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerFerhat Leila - Message de libertéGhomari Hocine - Les passeurs d'armesGheddouche Ali - l'enfant de novembre
Haddad Aicha - SehmaHakkar Lazhar - Hymne pour la paixHioun Salah - Message de paixHouamel Abdelkader - ConcertationKhelfaoui Lakhdar - La veille du 1er NovembreKhatib Mohamed - La fantazia de l'indépendance
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerLaissaoui Noureddie - RéfugiésMehdjoubi Rabah - DéclenchementMebarki Ahmed - FemmeMerdoukh Brahim - La veuve du chahid
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerMesli Choukri - L'Algérie en flammes coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerMosbah Abed - NovembreMosbah Samir - La déchirure
Nedjai Mustapha - EllipseOuamane Tahar - Pleus sans larmes
Sahraoui Boubaker - RefugeSamsom Ismail - L'interrogatoire
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerZeghir Mohamed - Conseil de familleYalaoui el Hadi - Le départZerarti Areski - Algérie 1830/1962
coll Musée National des Beaux-Arts d'AlgerZerkoun Ammar - Réplique
Zermane Omar - Inquiétude____________Artistes Algériens participant à l’exposition « Novembre 54 »Abdoun Mohand, Arroussi Abdelhammid, Azzoun Abderrahmane, Belbahar Souhila, Belounis Bachir, Ben Myriam, Bouchama Farid, Boukerche Mohamed, Chegrane Nourreddine, Cherifi Abderrahmane, Demagh Mohamed, El Kechai Mohamed, Fares Boukhatem, Ferhat Leila, Ghomari Hocine, Gueddouchi Ali, Guita Mouncef; Hadda Aïcha; Hakkar Lazhar, Haroun Hamid, Hioun Salah, Kouamel Abdelkader, Khalfaoui Lakhdar, Khetib Mohamed, Laissaoui Noureddine, Mahdjoubi Rabah, Martinez Denis, Mebarki Ahmed, Merdoukh Brahim, Mesli Choukri, Mosbahi Abed, Mosbahi Samir, Nedjai Mustapha, Ouamane Tahar, Roubeche Mohamed, Sahraoui Boubakeur, Samsom Ismaïl, Seghir Mohamed, Yalaoui El Hadj; Zerarti Arezki, Zekroun Ammar, Zermane Omar
_______________________Biographies des artistes algériens participant à l’exposition « Novembre 54 »
Abdoun Hamid Né en 1929 à Béjaïa. Autodidacte. A travaillé à Alger. Expositions personnelles : 1959, Grenoble 1962, Paris 1994, Béjaïa. Expositions collectives : 1964, Unap, Alger. Nombreuses expositions en Algérie depuis 1964.
Arroussi Abdelhamid Né en 1947 à M’Sila. Autodidacte. Expositions personnelles : 1974, 1976 à M’Sila. Participe aux activités artistiques de l’Unap (1976 – 1984). Notamment aux festivals de Souk Ahras. Expositions collectives : organisées par l’Unac depuis 1984 (Hongrie, Chine, Ex R.D.A Koweit ; Irak, Tunis). A réalisé quatre fresques à M’Sila ainsi que trois fresques en céramique à Alger. Actuellement, président de l’Union des Arts Culturels. Azzoun Abderrahmane Né en 1948 à Alger. De 1969 à 1974, étudia à l’Ecole Nationale de Beaux-Arts, Alger, puis à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs, Paris. Belbahar Souhila Née 1934 à Blida. A participé à plusieurs expositions collectives en Algérie et à l’étranger depuis 1971. nombreuses expositions personnelles en Algérie en particulier celles de 1971 à la galerie Mouloud Feraoun, 1973, Galerie Racim, 1989, Palais de la Culture, 1993 à l’Hôtel Sofitel. Le Musée National des Beaux-Arts lui a consacré une rétrospective.
Belounis Bachir Né le 26 mars 1950 à Bouhadjar. Premiers dessins au crayon de couleur en 1969. première exposition de dessin, tendance surréaliste en 1973. Il expose ses premières peintures à l’huile au théâtre régional de Annaba en 1977. On lui décerne le grand prix de la ville d’Alger en 1980. depuis, il a participé à plusieurs expositions en Algérie et à l’étranger ; il a exposé notamment en 1989 au Palais de la Culture d’Alger.
Ben Myriam Artiste-peinture et écrivain, née le 10 octobre 1928 à Ain Beïda. Institutrice dans différents villages, elle participa à la guerre de libération nationale (de 1955 à 1962) et fut condamnée à vingt ans de travaux forcés par le tribunal d’Alger. Ayant commencé à peindre et à écrire en clandestinité, elle est l’auteur d’une série de toiles en hommage aux hommes de la révolution.
Bouchama Farid Né le 24 avril 1969 à Alger. Jeune peintre autodidacte. Expose depuis plusieurs années. Membre de l’UNAC. Plusieurs peintures sur la Révolution Algérienne.
Boukerche Mohamed Né en 1954 à Djelfa. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger (1979). Expositions personnelles : en Algérie (1981 et 1994). 1993 : Biennale de Dakar, Salon International, Tunis.
Chegrane Noureddine Né en 1942 à Rabat. Etudia à la Société Natinale des Beaux-Arts, Alger. Expositions personnelles : 1969, Galerie de l’Unap, Alger. 1972, Galerie Ibn Khaldoun, Tunis. 1975, Théâtre régional d’Oran. 1987, Centre culturel algérien, Paris. 1992, Espace Edifra, IMA, Paris. 1993, Centre commercial Epicentre, Epinay. Expositions collectives : nombreuses expositions en Algérie et à l’étranger depuis 1969.
Cherifi AbderrahmaneNé le 18 décembre 1935 à Oued Zenati, Guelma. Décédé le 17 mai 1994 à Annaba. A participé activement à la lutte de libération. Il a peinte la Révolution Algérienne. Plusieurs prix (Ministère des Moudjahidines) dont le premier prix au concours national. Convection de médailles de l’ordre national et décorations officielles. A participé à toutes les expositions nationales organisée par l’UNAP de 1976 à 1993.
Demagh Mohamed Né le 04 juillet 1930 à Batna. Sculpteur, il démarre dans la vie artistique dès 1966, après avoir participé à la lutte de libération nationale. Plusieurs expositions collectives et personnelles en Algérie et à l’étranger.
El Kechai Mohamed Né en 1916 à Tizi-Ouzou. Militant de l’Etoile Nord-Africaine. Membre fondateur de la Fédération des Scouts Musulmans Algériens. Arrêté plusieurs fois en 1943 à 1945 et en 1957, pour cause d’adhésion au Mouvement National Algérien. Membre de l’UNAP et du Bureau National 1984 – 1985. Plusieurs peintures sur le Mouvement National et la lutte de libération.
Fares Boukhatem né en Juillet 1941 à Morsout (Tebessa), autodidacte ; son penchant pour le dessin et la peinture, ses premiers exercices plastiques et picturaux sont liés à la révolution ; c’est en effet au maquis qu’il commence à peindre dès 1957 ; blessé pendant la traversée de la ligne Morice (incident qui lui a inspiré le tableau « Massacre de la ligne Morice »), il est intégré à la section artistique du service de la propagande de l’armée de libération nationale à sa sortie de l’hôpital. Il illustre les tracts, les appels et affiches de propagande. Auteur d’une très nombreuse iconographie sur le thème de la révolution, il demeure l’illustration parfaite de l’artiste engagé.
Ferhat Leïla Née en 1938 à Mascara. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger (1971). Assistante de décoration à l’Ecole nationale des Beaux-Arts, Alger (1972-1975). Vit et travaille à Oran. Expositions personnelles : 1988, Alger, Oran Clermont-Ferrand. Expositions collectives : à l’étranger (Europe, Afrique, Pays arabes). A participé aux expositions de Femmes Peintres au Musée National des Beaux-Arts, ainsi qu’au Palais de la Culture, à l’occasion du 8 Mars.
Gueddouchi Ali Né en 1929 à Dellys. Membre fondateur de l’Unap. Plusieurs expositions personnelles à Alger. Participation aux expositions collectives de l’Unap, à l’intérieure et à l’étranger.
Ghomari Hocine Né en 1932 à Ben M’hidi. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger (1968 – 1969). Vit et travaille à Souk-Ahras. Expositions personnelles : 1969, Centre d’information du Commissariat politique, Alger, 1976, Constantine, 1982, Galerie El Mouggar, Alger, 1984, Galerie Mohamed Racim, Alger. A participé à plusieurs expositions collectives en Algérie depuis 1969.
Guita Moncef Né le 07 février 1945 à Annaba, docteur en biologie. Expositions personnelles : 1986, Alger et Annaba. 1987, Alger, Annaba. 1988, Alger, Saïda, Tizi-Ouzou, Galerie Haminoumna, théâtre de verdure d’Alger. Expositions collectives : 1986, Salon des arts modernes. 1987, Biennale internationale des arts plastiques, 1988, Salon des arts figuratifs et Salon des arts modernes.
Haddad Aïcha Née à Bordj-Bouarreridj. A étuié à la Société des Beaux-Arts, Alger (1962 – 1968). Professeur de dessin (1966 – 1983). Expositions personnelles : 1973, Galerie de l’Unap, Alger. 1986, Institut des techniques de l’éducation, Alger. 1991, Palais de la Culture, Alger. Centre Culturel Algérien, Paris. 1992, Hall d’exposition, Université de Formation Continue, Alger. Expositions collectives : a participé à plusieurs expositions en Algérie et à l’étranger (Europe, Asie, Pays arabes) depuis 1972. Hakkar Lazhar Né en 1945 à Khenchela. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger (1963 – 1968). Expositions personnelles : 1972, Galerie de l’Unap, Alger. 1986, Musée des arts orientaux, Moscou. 1991, Musée national des Beaux-Arts, Alger, 1991. Galerie Sqifa, Aller. 1992, Galerie Isma, Alger. Expositions collectives : 1974, Rencontre des peintres arabes, Tunis. 1978, Plein air international, Sofia. 1980, Foire internationale de Bari (Italie). 1990, IVème anniversaire, galerie Isma, Alger. 1991, Collection d’automne, Galerie Isma, Alger. 1992, Artistes … modèles, galerie Isma, Alger.
Haroun Hamid Né en Août 1941 à Fort-National ; ancien élève de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, a réalisé au lendemain de l’indépendance plusieurs expositions personnelles à Alger et a participé à de nombreuses expositions collectives à l’étranger.
Hioun Salah Né en 1936 à Collo. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger (1952-1955). Premier Prix d’Algérie de peinture (1983). Lauréat du prix de peinture (1986). Expositions personnelles : 1968, Galerie de l’Unap, Alger. 1984, Centre Culturel de la Wilaya, Alger. 1988, Centre Culturel Italien, Alger. 1989, Coëthe Institut, Allemagne. 1991, Palais de la Culture, Alger. Expositions collectives : nombreuses expositions en Algérie et à l’étranger depuis 1964.
Houamel Abdelkader Né en 1936 à N’Gaous, il participe activement à la lutte de libération de 1955 à 1960. En 1960, première exposition personnelle à Tunis, Au Salon des Arts. En 1961, obtient une bourse d’études de quatre années pour étudier à l’Académie des Beaux-Arts de Rome. En 1962, reçoit le premier prix « San Vito ». de 1963 à 1955 participe à de très nombreuses manifestations artistiques en Italie et à travers l’Europe, notamment aux biennales artistiques au Palais Strozzi. Décoré par le président Boumédiène en 1972, la galerie Mohamed Racim organise en 1984, une rétrospective de son œuvre. Vit actuellement à Rome.
Khalfaoui Lakhdar Né en 1955 à Bordj-Bou-Arréridj. Autodidacte, il peint depuis 1978. Il a réalisé de nombreuses expositions en Algérie notamment à la galerie Racim en 1980 où il exposa individuellement ainsi qu’à la maison de la Culture de Bordj-Bou-Arréridj où une troisième exposition personnelle lui fut consacrée. Primé pour le 20 ème anniversaire de la Révolution, il a participé à de nombreuses expositions de groupe en Algérie et à l’étranger. Prix du mérite à la 7ème Biennale de Koweit en 1981. A également participé à la réalisation de plusieurs fresques et stèles commémoratives sur le thème de la révolution.
Khetib Mohamed Né le 14 janvier 1923 à Bord Ménaïl ; issu d’une famille d’artisans de Dellys, il s’adonna très jeune à la peinture et finit par attirer l’attention du directeur des Beaux-Arts qui le prit comme élève ; il obtient un premier prix de dessin en 1946 et émigra la même année en France où il exerça le métier de cordonnier puis de modéliste en chaussures. Artiste aujourd’hui reconnu en Algérie et à l’étranger, il consacra aux anniversaires de l’indépendance, plusieurs toiles ; « la Fantasia de l’indépendance », a reçu le prix du dixième anniversaire de l’indépendance.
Laissoui Nourredine Né le 12 Mars 1950 à Tébessa. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger. Plusieurs expositions individuelles et collectives depuis 1978. Peintre fervent de la lutte de libération.
Madjoubi Rabah Né en 1957 à Meftah. Société des Beaux-Arts, Alger (1974 – 1978). Participe à plusieurs expositions collectives notamment aux première et deuxième Biennales d’art plastique (1989). Nombreuses expositions personnelles en Algérie.
Martinez Denis Artiste-peintre, sculpteur, graveur, il est né le 30 Novembre 1941 à Marset El Hadjadj dans la wilaya d’Oran. Elève de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger et de l’Ecole Supérieure de Paris entre 1957 et 1962, il prit très tôt partie pour une Algérie indépendante. Il expose pour la première fois en 1962 : l’essentiel de ses œuvres de l’époque sont imprégnées du thème de la douleur et de la souffrance ; les œuvres présentées ont été acquise au lendemain de l’indépendance par le Musée.
Mebarki Ahmed Né en 1950 à Touisset, Maroc. Peint depuis 1972. A participé à de nombreuses expositions à l’intérieur et à l’étranger. Membre de l’UNAC.
Merdoukh Brahim Né le 20 janvier 1938 à Guerara ; membre de l’UNAP ; diplômé de l’Académie des Beaux-Arts du Caire ; Plusieurs expositions personnelles et participation aux expositions collectives en Algérie et à l’étranger : auteur de monographies sur l’art ; actuellement directeur de la Culture à Laghouat.
Mesli Choukri Né en 1931 à Tlemcen ; en 1947, il réalise ses premières gouaches et s’inscrit dès 1948 à l’école des Beaux-Arts. Au delà d’une carrière plastique marquée de grands moments, qui fait de Mesli un de nos peintures les plus importants, la période 57 – 60 s’exprime par une absence délibérée de la scène artistique ; il participera à la fameuse grève des étudiants de 1957, ce qui lui vaudra la suppression de s bourse d’étude. Son œuvre « L’Algérie en flammes » fait partie des premières acquisitions du musée en 1963.
Mosbahi Abed Né le 13 juin 1939 à El-Asnam. Autodidacte. Membre de l’Unap. Plusieurs expositions personnelles. Expositions collectives à l’intérieur du pays et à l’étranger.
Mosbahi Samir Né le 13 février 1969 à Alger. Fils de Mosbahi Abed. Plusieurs travaux de fresques. A exposé plusieurs fois avec son père. A peinte la Révolution Algérienne.
Nedjai Mustapha Né en 1957. Ecole Nationale des Beaux-Arts, Alger. Faculté des Beaux-Arts, San Carlos, Valence. Expositions personnelles : Institut français de Valence. 1983 et 1986. expositions collectives : 199, Centre Culturel espagnol, Alger. Cercle Frantz Fanon, Alger. 1991, Maison de la Culture, Tizi-Ouzou. Nombreuses expositions en Espagne, en France aux USA.
Ouamane Tahar Né en 1954 à Biskra. Autodidacte. Participation à de nombreuses expositions personnelles en Algérie et à l’étranger. A récemment participé aux Biennales de Chariqa. A réalisé l’illustration de plus de 80 œuvres littéraires et plusieurs fresques et céramiques à travers le pas. Membre de l’Union Nationale des artistes arabes depuis 1974.
Roubeche Mohamed Né en 1935 à Constantine. Autodidacte ; prix à l’exposition « Fête de la jeunesse » en 1966. A exposé en 1966 avec Issiakhem, Baya, Abdoun, Temmam. Membre fondateur de l’UNAP a participé à plusieurs expositions collectives en Algérie. En 1986, il exposa à la galerie Racim. Décédé le 17 août 1993 à Constantine. Auteur de plusieurs œuvres ayant pour thème la Révolution Algérienne. Le Musée Cirta de Constantine possède deux de ses œuvres.
Sahraoui Boubekeur Miniaturiste. Etudes en Iran. Actuellement enseignant à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger. Membre de l’Unap. Nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger.
Samsom Ismaïl Né le 08 Novembre 1934 à la Casbah d’Alger dans un milieu favorable à l’art. Il fit très tôt preuve d’un esprit curieux ; il visita notamment de très nombreux pays. En 1957, il reçoit une balle à la jambe qu’il immobilise à jamais dans un fauteuil roulant. Séjourna en Suisse jusqu’à son décès en 1988. Artiste-peintre autodidacte, Samsom est le premier artiste algérien à avoir été primé par le Comité des fêtes de la ville d’Alger en 1963.
Seghir Mohamed Né en 1927 à Marrakech. Grand prix de la Ville d’Alger (1971). Autodidacte. Vit dans le Sud. Expositions personnelles : 1964, Marrakech, Casablanca, 1967, Alger, 1985, Galerie Mohamed Racim, Alger, 1994, Hôtel Sofitel, Alger. Nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger depuis 1964. Yalaoui El Hadj Né en 1932 à Bordj-Bou-Arréridj. Autodidace. Nombreuses expositions personnelles en Algérie en particulier : 1981, Palais du Dey, Constantine. 1985, Galerie Mohamed Racim, Alger. 1983, Maison de la Culture, Tizi-Ouzou. Il a participé à plusieurs expositions collectives à Alger.
Zerarti Arezki Né le 24 juillet 1938 à Béni Antar en Grande Kabylie, il émigra très jeune en France où il travailla comme maçon, autodidacte, il commença à suivre des cours de dessin en 1958 et exposa pour la première fois en 1963 dans l’Algérie indépendante ; sa participation à l’exposition des peintres et écrivain algérien en Novembre 1963 est particulièrement remarquée ; ses premières expositions sont organisées autour du thème « premier novembre » notamment celle qu’il monte en 1963 avec le peintre Bardinet. Il illustrera en 1966 les poèmes « Oui, Algérie » de Kaddour M’hamsadji.
Zekroun Ammar Né en 1961 à Sidi Daoud. Jeune peintre autodidacte. A participé à de nombreuses expositions collectives. Plusieurs peintures sur la Révolution Algérienne.
Zermane Omar Né en 1956 à Alger. Autodidacte. Expositions personnelles : 1979 – 1981, Galerie Mohamed Racim, Alger. 1994, Hôtel Sofitel, Alger. Expositions collectives : nombreuses expositions en Algérie et à l’étranger depuis 1979.
